Tu trouves que tu t'occupes beaucoup d'évaluer, par rapport aux autres, ce que tu as et ce que tu es? Pas de panique.
Je te conseil de jeter un oeil à mon article : complexes
Déjà que bien des adultes, pas très sûrs d'eux, comparent tout, leur nombril, celui des autres, incessament ! Alors tu peux bien enclencher ta balance mentale de temps à autre... Pas de mal à ça si tu n'en deviens pas une véritable peste comparative : "Moi j'suis ci et toi t'es ça, Machine a ça, Machine a ci, et blablabli." Tu risques de blesser stupidement et profondément les gens qui t'entourent et... ça ne fera aucunement avancer tes affaires.
Un peu c'est justifié
Car la cause de cette "comparite aiguë" est loin d'être saugrenue (=bizarre) : comme tu ne connais pas encore très bien celle que tu es en train de devenir, il est tout à fait logique que tu regardes autour de toi, cherchant à discerner celles à qui tu te verrais bien ressembler... et celles à qui tu ne voudrais surtout pas qu'on te compare !
Se connaître avant tout
Bien sûr, tu peux te dire - ou on peut te faire remarquer ! - que, trop c'est trop, dorénavant, il faut cesser de comparer. Mais ne serait-il pas moins douloureux, et plus judicieux, de trouver pourquoi tu te comportes ainsi ? Les contours de ta personnalité sont encore flous ? Alors essaye de les tracer. Note dans un carnet - que tu ne montreras à personne - ce que tu crois que tu es. Décris-toi. Inscris ce que tu aimes absolument. Ce que tu détestes par-dessus tout. Tu peux aussi t'acheter un carnet de ce genre.
La lucidité comme un rempart
Sois franche et lucide : indique tes vrais goûts - et non ceux que tu aimerais qu'on croie que tu as. Après tout, pourquoi n'aurais-tu pas le droit d'aimer ce que tu aimes et de détester ce que tu déteste ? En relisant ces notes, tu auras déjà un "aperçu de toi-même". Et, plus cet aperçu deviendra précis, moins tu auras besoin de te comparer. On peut le parier. Sans comparer.
Attention au "trop"
Ici, je parle pour toi ! Deux points de vue alors :
- Si tu es de ces filles qui se fiche du monde comme elle idolâtre la téléréalité :
C'est facile de te comparer, de blesser les gens si tu prends vraiment ''la grosse tête'' et que tu commences à dire à tors et à travers que tu es mieux qu'une telle parce que ceci ou cela, et puis c'est ton affaire, si tu veux perdre tes amies une à une et te retrouver toute seule avec tes idées de perfection. Surtout qu'on dit souvent que les filles comme toi critiques parce qu'elles ont aussi des complexes qu'elles compensent en faisant du mal aux autres. Mais fait attention : en te comparant à tout le monde n'importe quand (et n'importe comment), tu risques surtout de faire apparaître des complexes inutiles chez les autres ! Arrête d'être égoïste et mets-toi à leurs place deux minutes, tu veux ?
- Si tu es de ces filles qui s'accepte et ne juge pas les autres :
Et bin, bravo ! Je n'ai pas de médaille, mais je t'en donnerais bien une : c'est dur de s'accepter tel qu'on est à l'adolescence ! Je ne peux pas te dire grand chose, a part bravo, alors... Bravo !
- Si tu es de ces filles qui se comparent toujours pour se dévaloriser :
Là, c'est tout le contraire, c'est des complexes inutiles chez Toi que tu risques de faire apparaître si tu n'arrêtes pas de te répéter que Machine à des cheveux plus beau que les tiens, qu'elle a des jambes parfaites et que à côté d'elle tu ''crains''. Honnêtement, qu'elle soit mieux ou moins bien que toi, qu'est-ce qu'on s'en fiche ? Tu as le droit de penser que ses cheveux sont beaux, mais attention, ça ne veux pas dire que les tiens ne le sont pas. Acceptes-toi telle que tu es, au naturel et maquillée, tu es unique comme tu es et tu mérites comme tout le monde d'être heureuse, que tu ais des grosses cuisses, des cheveux gras ou des joues creusées. D'ailleurs, est-ce que tu es vraiment comme ça ou est-ce une idée que Machine t'as mis en tête ? Réfléchis à ça et trouve un juste milieu. Les gens qui t'aiment, ils t'aiment pour ce que tu es, alors à ton tour de t'aimer pour ce que tu es. Ne change JAMAIS pour les autres ! Ce serait trop bête !
Voilà !
