Tu fais peut-être partie de celles qui ont le rouge facile : quand on leur fait une réflexion, quand des garçons s'adressent à elles, ou qu'elles se sentent simplement le centre d'attention, elles prennent la teinte d'un coquelicot en plein juillet...
source : L'encyclo des filles 2015
Evidemment, elles s'en rendent compte. Et ça empire. Tu rougis car tu es troublée, tu te troubles parce que tu ne te sens pas en confiance. Tu peux manquer de confiance en toi parce que la situation que tu vis à ce moment-là est objectivement troublante (on vient de te faire remarquer, par exemple, que ton jean est tout décousu aux fesses) ou parce que, en raison de ton caractère ou ton histoire, c'est comme ça : tu n'as pas confiance en toi.
Il n'y a pas de honte à ça
Si des personnes peu délicates te font remarquer que ton visage a viré couleur grenadine, n'hésite pas à répondre tout simplement, comme s'il s'agissait d'une évidence : "C'est exact, je rougis. Et alors ?" Si tu constates tout haut ce qui t'arrive, tu redeviens maîtresse de la situation, tu reprends un peu confiance en toi et donc... tu rougis moins. Par ailleurs, c'est vrai : qu'est-ce que ça peut leur faire, que tu rougisses ?
Question de confiance
Pour ce qui est de manquer de confiance en toi, ça arrive à des tas de gens très bien et tu n'as pas à t'en culpabiliser. L'adolescence est propice à cette turbulance.
"Auto-culte"
Pour tâcher d'y remédier, voici un petit truc : note par écrit quelques-unes de tes qualités et réussites. La prochaine fois que le rouge te montera aux joues, pense vite à ta petite liste et respire lentement, en inspirant par le ventre : tu devrais rester rose et sereine comme un bourgeon de magnolia.
Quand la rougeur dévoile le mensonge
Si beaucoup raillent le fait de rougir, c'est parce qu'il arrive effectivement que la rougeur aux joues montée soit le signe d'un très gros mensonge ! Du genre "Melinda, tu ne serais pas amoureuse de Lorenzo ?" Que crois-tu qu'on va penser si Melinda rougit ? Que c'est oui !
Quand la crainte de rougir devient maladive…
source : https://www.metronews.fr/ma-vie/quand-la-crainte-de-rougir-devient-maladive/pijt!WARdIFDpmNMIxUwfIiqneA/
L’éreutophobie est la peur de rougir en public. Une angoisse qui peut amener la personne qui en souffre à éviter de plus en plus de situations.
Alors que certaines se tartinent de blush pour avoir bonne mine, d’autres développent une hantise du rouge aux joues. On les appelle les éreutophobes. « L’éreutophobie, c’est la peur de rougir et la tendance à en souffrir », explique Antoine Pelissolo, médecin psychiatre, co-auteur de ‘Ne plus rougir et accepter le regard des autres’, à paraître demain.
"Un cercle vicieux"
Pourtant, le rougissement est « un phénomène normal et incontrôlable qui peut arriver à toute personne à la peau plus ou moins claire », quand elle effectue un exercice physique ou qu’elle se trouve dans une situation embarrassante. C’est bien ce dernier point qui poserait problème à environ 2 à 3% des 15-40 ans, le phénomène – encore peu étudié – déclinant avec l’âge et l’expérience. « Ce que craignent les éreutophobes, c’est que leur corps trahisse leur trouble et dise malgré eux ce qu’ils ne veulent pas dire : qu’ils peuvent être gênés, timides ou qu’ils font trop attention au regard des autres. Une espèce de cercle vicieux s’instaure alors. Plus on anticipe une situation de gène, plus on a peur de rougir et on est stressé, plus on rougit effectivement », analyse le docteur. Autre problème : à trop se focaliser sur ses joues et à essayer de se contrôler, on n’écoute plus son interlocuteur. Le risque est alors « de modifier ses habitudes pour éviter les situations de la vie quotidienne qui peuvent être gênantes » et de progressivement se couper du monde.
Pour éviter que cette timidité ne devienne véritablement maladive, le psychiatre conseille « de se forcer à affronter les situations perçues comme gênantes et, si possible, de parler de son trouble à des gens de confiance, pour le dédramatiser ». Car si l’on a bien l’impression d’être écarlate, rien ne prouve qu’on l’est vraiment, que l’autre s’en est rendu compte ou qu’il en tire un jugement négatif à notre égard.
Voilà !