Es-tu susceptible ? Attention petit piège : les a,b,c et d ne sont pas dans l'ordre...
Depuis un mois, vous êtes fréquemment en retard au lycée (ou collège). Ce matin, votre prof vous le fait remarquer :
a.
b.
c.
d.
Vous rendez un travail fait à deux et votre prof vous semble faire beaucoup de compliments à votre "camarade" :
d.
c.
b.
a.
a. vous pensez qu'ils auraient tout de même pu vous aider à vous relever
d. vous jetez un regard froid aux passants qui ricanent.
c. vous dites " Oups ! Attention ça glisse ! "
Votre père a deux billets gratuits pour un concert. Il propose à votre soeur de l'accompagner :
c. " Il a bien le droit de faire ce qu'il veut ! "
a. " Si avec ça j'ai pas compris le message ! "
d. " C'est pas juste tout de même, moi je lui offre tellement de choses "
b. " Il la préfère à moi "
Vous devez revoir un ami pas vu depuis longtemps. Il décommande à la dernière minute sans trop se justifier :
d. " Ca ne me viendrait pas à l'idée de décommander de la sorte "
a. " C'est mal élevé de se défiler comme cela !"
c. " Il doit être hyper occupé "
b. " C'est sûrement que ça ne lui fait pas plaisir de me voir "
(vous êtes déjà adulte, et maman.) C'est l'anniversaire de votre enfant. La mère de son meilleur ami lui a offert un paquet de bonbons :
b. " Le cadeau que j'avais fait au sien ne lui a peut-être pas plu ? "
d. " Dire que j'avais dépensé 20 euros pour le sien "
c. " Au moins, c'est gentil d'avoir amené quelque chose "
a. " Eh bien, elle n'a pas du se ruiner avec ça "
Votre copain souligne la grande beauté d'une actrice :
a. est-ce que je lui dis, moi, qu'il est moins bien que Brad Pitt ?
c. chacun a sa forme de beauté
b. vous voyez tous vos défauts ressortir d'une coup
d. c'est une façon de me faire comprendre que je suis moche ?
Résultats :
Tu as un maximum de A : Ils m'en veulent
Les racines de ta susceptibilité se nichent dans un léger sentiment de paranoïa. Face à certaines remarques, tu as tendance à te positionner en victime de la mesquinerie des autres, de leur petit côté vicieux, voire vraiment méchant. Tu les penses volontiers mal intentionnés à ton égard ! tu ne supportes pas qu'ils te dises ce que tu as à faire, pire encore, qu'ils remettent en cause tes actes, tes décisions, ta personne. Aussi, face à leurs propos parfois mal interprétés, tu as tendance à réagir sur le mode : " Il m'en veut ", " Il cherche à me nuire " ou " Il est jaloux ". Tant que ces réactions sont peu fréquentes et vite tempérées, aucune ombre au tableau. Mais les problèmes arrivent quand ce sentiment de persécution s'accroît progressivement et donne peu à peu lieu à un schéma interprétatif amplifié et surtout décalé par rapport à la réalité des faits. Face à ce comportement, on peut imaginer qu'enfant, tu as vécu une ou plusieurs humiliations, et que la colère et l'agressivité ressenties à cette occasion n'ont jamais pu être exprimées. Aujourd'hui ado, tu as tendance à les projeter sur les autres : ce sont eux qui t'en veulent, penses-tu... Mais tu te trompes de personne ! Aussi, essaye de voir à qui, TOI, tu en veux. Et laisse exprimer ce que tu réprimes facilement depuis longtemps, toutes ces choses qui entretiennent ta susceptibilité... Ton rapport aux autres, et notamment à leurs remarques, en sera bien plus léger !
Tu as un maximum de B : Je suis pas assez bien
La susceptibilité est liée chez toi à un sentiment d'imperfection et à un manque de confiance en toi. tu cherches souvent à être parfaite et à apparaître aux yeux d'autrui comme un être génial. Du coup, tu vis les remarques comme des preuves évidentes de ton imperfection. Si quelqu'un est en désaccord avec toi, ou bien se moque gentiment, tu as l'impression que tu n'êtes plus faite que de défauts, de faiblesses et de lacunes. Tu te sens alors profondément blessée. De plus, tu as tendance à généraliser : si l'on te dit " Ton devoir n'était pas terrible ", tu penses automatiquement : " JE ne suis pas terrible ". Car ta petite faille réside dans le fait que ton image et ta confiance en toi dépendent totalement du regard des autres. Tu as du mal à rester sûre de toi indépendamment d'eux. Et l'on note également chez toi une grande facilité à envier les autres qui, forcément, sont toujours mieux que toi ! Peut-être n'es-tu pas été assez valorisée. Un frère, une soeur, ou bien un camarade de classe est-il sans cesse "devant" toi, montré comme l'excellent exemple à suivre ? Le susceptible en toi est cette femme en quête d'elle-même, de sa propre place et qui cherche désespérément dans le regard des autres l'amour inconditionnel d'un parent idéal. Aussi, essayes de trouver ce parent encourageant et valorisant en toi-même et non plus en l'autre. Tu sera moins à l'affût de compliments et surtout beaucoup moins sensible aux éventuelles critiques que tu sauras alors accueillir à leur juste valeur. Aussi, essaye de voir à qui, TOI, tu en veux. Et laisses exprimer ce que tu réprimes facilement depuis longtemps, toutes ces choses qui entretiennent ta susceptibilité... Votre rapport aux autres, et notamment à leurs remarques, en sera bien plus léger !
Tu as un maximum de C : Rien ne me vexe !
Chez toi, la susceptibilité se dissimule derrière une apparente indifférence. En effet, l'ensemble des petites phrases qui peuvent vexer la plupart de tes "congénères", semblent ne rien provoquer chez toi. Comme si aucune remarque, même un brin désobligeante, ne pouvait t'atteindre... Tu donnes l'impression de t'en moquer royalement. Mais derrière cela se cachent souvent des stratégies habiles qui visent à ne pas laisser les affects liés à la susceptibilité se réveiller : tu essayes alors de te boucher symboliquement les oreilles, mais plus rusé, tu cherches systématiquement aux propos des autres – lorsqu'ils te blessent - des excuses : " il ne pensait pas ce qu'il disait " ou encore " il est très stressé en ce moment "... Pratique, certes, mais toutes ces astuces n'enrayent pas la susceptibilité ! Tu sembles ne pas oser te laisser réagir. Au fond de toi, il y a peut-être une dose de colère et d'agressivité très forte que tu as peur d'assumer face aux autres. Tu ne te donnes pas le droit de répondre, de te justifier... de t'affirmer en somme. Entre autre, tu ignores. A l'adolescence, c'est pratique. Moi c'est ce que je fais ! Mais plus tard, essaie d'expliquer aux autres lorsque tu es vexée. Cela leur évitera de le refaire. Sinon, tu peux toujours en rire avec eux ! Te remettre en question en te demandant s'ils ont raison de ce qu'ils disent. Mais apprend peu à peu à trouver d'autres modes de réaction que la fuite : face aux vraies attaques, défende-toi.
Tu as un maximum de D : On ne fait pas assez attention à moi
Chez toi, la susceptibilité a quelque chose à voir avec un ego un tantinet gourmand ! En effet, tu as tendance à considérer que la façon dont tu es avec les gens, est bien. Tu ne veux pas que ton comportement puisse être l'objet de reproches. Tu veilles au bien-être des autres... et au tien ! Car convaincu d'agir de la bonne manière, tu attends que votre entourage te fasse bénéficier des mêmes attentions. Aussi, lorsque des reproches te sont faits ou que l'on ne te rends pas l'égal de ton dévouement, tu as vite le sentiment d'être incompris, tel une future adulte bienveillante face à une troupe d'enfants ingrats et malpolis ! Tu te vexes surtout lorsque les autres ne se comportent pas "bien" avec toi. Tu l'interprétes comme un manque de reconnaissance et d'estime de ta personne. Tu ramenes souvent les choses à ton point de vue ( " il a oublié de me souhaiter mon anniversaire, alors que moi, je n'oublie jamais le sien ") oubliant alors la diversité des comportements humains. Peut-être as-tu eu à faire face à un fort sentiment d'injustice par le passé. Ta technique a visiblement été la sur-adaptation aux désirs d'autrui avec l'idée que " si je suis gentille avec les autres, ils seront gentils avec moi ". Mais une partie de toi ne s'en trouve pas satisfaite, car elle n'a jamais vraiment pu s'exprimer... Aussi, essaie de mieux tolérer les différences. Tout le monde n'a pas la même vision des choses que toi ! Mais surtout, essaie de mieux cerner ce personnage en toi qui veux, dans le fond, qu'on l'aime autant que lui aime...